La Vogalonga, ils en ont rêvé, ils l’ont faite !

Publié le dimanche 29 mai 2016

 

C’est lors du weekend de la Pentecôte qu’a eu lieu la 42e édition de la Vogalonga à Venise, et 13 rameurs loisirs du Bocage, accompagnés de deux rameurs de l’AT, y étaient !

2016-05-14 15.51.54

Trois yolettes à nos couleurs ont participé à ce grand rassemblement de 1800 bateaux, 7000 rameurs de toutes nationalités, pour parcourir 32 km à travers la Lagune, Burano, Murano, et le Grand Canal.

Dire que ça fait près d’un an qu’on s’y prépare, qu’on essaie de tout prévoir, la logistique, l’hébergement, l’aménagement des bateaux pour des conditions qu’on imaginait extrêmes ! Et enfin, après un périple de 1200 km, notre remorque arrive enfin sur le parking de Tronchetto, ou il y a déjà foule, on entend partout le cliquetis des clés de 10 ! Et vient l’émotion de la première mise à l’eau pour rejoindre par le canal notre hôtel près duquel on a repéré le parvis d’une église où on pourra laisser en sainte garde nos yolettes pour la nuit.

Le lendemain matin…

IMAG0546 comp

Quelques instants d’attente recueillie – et de réglages – au son battant des cloches du Campanile, face à la place San Marco, au palais des Doges, et le départ est donné à 9h au coup de canon ! Même si cette manifestation n’est officiellement pas une course, chaque équipage a la gagne, et il faut jouer serré pour se faufiler entre toutes sortes d’embarcations à rames, des énormes barques vénitiennes aux minuscules kayaks, en passant par les dragons boats, les paddles, ou objets flottants non identifiés.

Après quelques kilomètres sur la lagune on voit apparaître Burano, la pause-pipi a lieu à la bonne franquette, dans les marécages, face à ses maisons multicolores ; puis c’est l’entrée dans Murano par le canal ; sur les quais et les ponts, la foule est dense, on a l’impression de vivre un moment exceptionnel !

P1130018   DSC01912  
DSC01919  DSC01967

 Le retour à Venise se fait d’abord par le canal du Cannaregio, dans un joyeux embouteillage où des hommes-grenouilles orange essaient de faire la circulation ; puis on regagne le Grand Canal, jusqu’au point d’arrivée pour recevoir médaille, diplôme… et des bananes !

Bizarrement, jusqu’au retour sur le parking, on ne sent pas la fatigue, tout juste quelques coups de soleil, et la joie d’avoir réalisé notre rêve, et de l’avoir fait dans un bel esprit d’équipe !